Guide pour la conception des emballages de produits
L’emballage permet de garder le monde organisé. Qu’il s’agisse d’un emballage pour vos M&M, d’un corbeille pour votre linge sale ou de la bouteille qui contient les délicieuses particules liquides de votre bière, les choses que nous mettons dedans sont importantes !
Qu’est-ce donc que l’emballage d’un produit ? La conception d’un emballage de produit fait référence à la création de l’extérieur d’un produit. Cela inclut le choix du matériau et de la forme, ainsi que les graphiques, les couleurs et les polices de caractères utilisés pour l’emballage, une boîte, une canette, une bouteille ou tout autre type de récipient.
C’est un outil pratique, oui. (Je veux dire, comment allez-vous faire pour vous mettre effectivement de la bière dans la bouche ?) Mais c’est aussi plus que cela. Comme tout bon design, l’emballage raconte une histoire. C’est aussi une expérience sensuelle, qui nous engage littéralement par la vue, le toucher et le son (et éventuellement l’odeur et le goût, selon le produit/emballage). Tous ces détails nous aident à comprendre à quoi sert le produit joint, comment il doit être utilisé, qui doit l’utiliser et, ce qui est peut-être le plus important, si nous devons acheter un produit ou non.
Dans ce guide de la conception des emballages de produits, nous examinons comment faire en sorte que votre emballage raconte l’histoire que vous voulez. Nous allons vous aider à vous poser les bonnes questions et de penser à toutes les étapes, de la conception au cerclage de colis.
3 questions cruciales
Il y a trois questions auxquelles vous devez avoir la réponse avant de commencer à concevoir l’emballage d’un produit :
- Quel est le produit ?
- Qui achète le produit ?
- Comment les gens achètent-ils le produit ?
Examinons ces questions un peu plus en détail :
1. Quel est le produit ?
Ce n’est pas une question piège ; elle devrait être facile. Que vendez-vous ? Quelle est sa taille ? De quels matériaux est-il fait ? Est-il délicat ?
Cette question va vous aider à déterminer s’il existe des impératifs logistiques pour l’emballage de votre produit. Par exemple, un produit délicat nécessitera un emballage plus sûr. En revanche, un produit de grande taille ou de dimensions bizarres peut nécessiter un emballage sur mesure au lieu d’une boîte prête à l’emploi.
2. Qui achète le produit ?
Le produit est-il censé être utilisé par des hommes, des femmes ou les deux ? Est-il destiné aux enfants ou aux adultes ? Est-il destiné aux personnes soucieuses de l’environnement ? A ceux qui ont un budget ou un revenu disponible important ?
L’emballage d’un produit doit plaire au consommateur idéal ; il est important de savoir qui est ce consommateur avant de commencer le processus de conception. Les produits destinés aux personnes âgées peuvent nécessiter un texte plus grand. Par ailleurs, les articles destinés à une clientèle aisée devront tenir compte des matériaux qui créent une sensation de luxe.
3. Comment les gens achètent-ils le produit ?
L’achètent-ils dans un supermarché ? Dans une petite boutique ? En ligne ?
Il faut envisager l’emballage différemment si le produit doit être vendu en ligne et expédié que s’il doit se démarquer de la concurrence dans les rayons d’un magasin à grande surface. Les articles qui seront vendus en ligne ne devraient probablement pas avoir beaucoup d’espace supplémentaire qui pourrait provoquer un cliquetis du produit ou un pliage de l’emballage. Et ceux qui se trouveront sur les rayons d’une boutique devront attirer l’attention d’un acheteur entouré d’articles mignons dans des emballages mignons.
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Vous avez vos réponses ? Bien. Elles vous guideront dans toutes les autres (nombreuses) décisions que vous aurez à prendre dans le processus de conception des emballages. Comme par exemple que faut il faire en cas de problème au moment de la réception des colis pour le client ?
Vous vous posez encore ces questions ? Vous n’êtes probablement pas encore prêt à commencer le processus de conception des emballages. Ce n’est pas grave ! Il vaut mieux prendre son temps et faire les choses correctement que de se lancer trop tôt.
Découvrez la suite de cette article la semaine prochaine 🙂