La psychologie dans le comportement des marchés boursiers
Cet article fait partie d’une série de trois articles écrits pour le blog par Marion Lagrée, étudiante en Master 2 de Management des Organisations. Elle fait part d’une vision des marchés boursiers plutôt atypique . Selon elle, et en s’étant inspirée de différents auteurs, les marchés boursiers disposent de leur propre psychologie influencée par des facteurs macro-économiques.
Introduction à la psychologie des marchés boursiers
Pour prévenir les différents comportements des marchés boursiers, les analystes utilisent des calculs comme la loi normale ou encore, l’écart type. Cependant, certains comportements irrationnels ne sont pas pris en compte par cette théorie financière classique comme l’aversion ou l’imitation des comportements des investisseurs.
Un comportement du marché est dit irrationnel lorsque les mouvements de prix de l‘instrument financier en question ne suivent pas les fondamentaux de ce même instrument. Les actions sont les plus propices à cet événement et ces comportements sont généralement perçus comme précurseurs d‘un krach boursier.
Les marchés boursiers fluctue plus souvent en fonction de ces facteurs. La peur engendre la panique, la cupidité entraine l’euphorie et amplifie les mouvements et les changements de direction. Les travers de comportement sont recensés en finance comportementale et en économie comportementale, qui appliquent la psychologie à la finance et à l’économie.
Mathématique et psychologie des foules sont les maîtres mots d’une analyse complète des comportements des marchés boursiers. Ils permettent une connaissance des vrais déterminants de la valeur des sociétés cotées et constituent un baromètre de prévision d’une éventuelle crise boursière.
Les facteurs qui influencent les marchés boursiers
La fluctuation du cours des marchés boursiers résulte donc de trois facteurs de même importance :
- Les performances intrinsèques de la société.
(Prévisions de bons résultats, vente d’un secteur moins rentable ou d’un secteur avec forte plus-value, rachat d’actions, offre publique d’achat, arrivée d’un dirigeant réputé)
- Les facteurs macro-économiques.
(Climat économique favorable, perspective du secteur, hausse taux d’intérêts, statistiques économiques, agences de notation, hausse du cours d’une devise, du pétrole ou des produits alimentaires, évènements extérieur (boycott)
- Les facteurs psychologiques.
(Rumeurs fondées ou non, tendances, mode, sous-réaction et sur-réaction individuelles ou collectives, méthode de bourse, mimétisme)
Et c’est sur ces derniers facteurs que va porter l’étude.
A suivre