Projet d’attaque du Président : les suspects sont connus !
Le 7 novembre dernier lors de la commémoration du 11 novembre, un groupe de criminels ont planifié une attaque contre le Président Emmanuel Macron. Il projetait de le poignarder au milieu de la foule. Ces sympathisants de l’ultradroite dénoncent en effet, la politique menée par le Président depuis son mandat. Et même si leur plan avait échoué, ils ont été vite mis en garde à vue afin de faciliter l’enquête préliminaire. Selon les informations reçues, il s’agit encore d’un projet imprécis et mal défini. Mais, une enquête est en cours pour déterminer s’il est bien question d’un crime perpétré par une association de malfaiteurs terroristes.
Ce que dit le droit pénal
Même si leur projet criminel n’est pas achevé à son terme, les malfaiteurs sont soupçonnés d’appartenir à un groupe de terroriste criminelle. En droit pénal français, un tel acte est déjà punissable. Et depuis la réforme du Code pénal et la mise en vigueur de la loi sur le terrorisme, les peines prévues sont assez sévères. Ainsi, au lieu de passer 10 ans en prison, les auteurs d’un tel crime vont subir 20 d’emprisonnement. Sans parler des amendes qui peuvent s’élever jusqu’à 500?000 euros. Cela pour dire que la législation française considère déjà comme un crime une tentative, dès que les suspects ont commis des actes préparatoires. Dans tous les cas, pour comprendre un peu plus le droit pénal à ce point, il vaut mieux choisir un avocat pénaliste connu peut faire la différence.
Le suspect d’un crime d’attentat terroriste
D’après les informations reçues auprès du service de renseignement français, 6 personnes sont impliquées dans cette tentative d’assassinat du Président. La police a affaire avec cinq hommes et une femme. Leurs âges se situent généralement entre 22 à 62 ans. Mais l’instigateur principal de ce crime est certainement Jean-Pierre Bouyer, un homme retraité, activiste du mouvement de l’ultradroite radical. Il habite dans le département de l’Isère ou il mène une campagne pour recruter des patriotes. L’auteur présumé de l’acte entendait perpétrer son crime en toute discrétion à Charleville-Mézières le 7 novembre dernier. Pour commettre l’infraction, il avait imaginé franchir les barrières de sécurité en munissant un coteau en céramique, une matière qui n’est pas identifié par les détecteurs de métaux.
Les aveux des criminels
Après enquête sur les membres du groupe de malfaiteurs criminels, ils ont bien avoué avoir prévu un projet d’attentat contre le Président de la République. Mais, l’investigation de la police s’est tournée principalement vers le plus déterminé d’entre eux : Jean-Pierre Bouyer. Effectivement, après avoir vérifié son compte Facebook, il est bien constaté des critiques contre Emmanuel Macron, des vidéos suspectes qui dénoncent la mondialisation et le capitalisme. Toutefois, il faut savoir que cet homme avait déjà fait l’objet d’une enquête par l’agence de renseignement français depuis le 31 octobre. À l’origine de cette surveillance se trouvent des propos alarmistes contre le Président Emmanuel Macron et son appartenance au mouvement identitaire d’extrême droite.