Qu’est-ce que le management visuel ?
Le management visuel est l’un de ces éléments essentiels de notre vie professionnelle et familiale, que beaucoup d’entre nous acceptent sans se poser de questions, et qu’ils n’ont peut-être même pas remarqué. Mais une fois que vous aurez compris ce que l’on entend par management visuel – et ce qu’il comprend – vous le verrez partout !
Le management visuel est un moyen de communiquer visuellement les attentes, les performances, les normes ou les avertissements d’une manière qui ne nécessite que peu ou pas de formation préalable pour être interprétée. Vous avez peut-être entendu ce terme dans le contexte de votre entreprise, en particulier dans les usines, mais il est en fait utilisé dans toutes sortes de scénarios quotidiens. Vous avez probablement déjà utilisé des dizaines d’outils de gestion visuelle aujourd’hui sans y réfléchir.
Alors, qu’est-ce que le management visuel ?
Il existe des catégories de management visuel qui permettent un contrôle accru des normes, des performances et de la qualité. Cela commence par une simple communication des faits et va jusqu’à l’utilisation de contrôles visuels pour éviter les erreurs. Les catégories sont les suivantes :
Partager des informations
La première catégorie de management visuel est le partage de l’information. C’est quelque chose que vous verrez régulièrement sur les lieux de travail et un exemple courant est un simple tableau d’affichage.
Les exemples de management visuel que vous trouverez sur le tableau d’affichage comprennent des graphiques montrant les résumés des performances mensuelles, les résultats des enquêtes auprès des clients, les réalisations clés de l’équipe et peut-être une liste de suggestions de l’équipe.
Un autre exemple, que vous utilisez peut-être aussi chez vous, est le code de couleurs. Le système le plus courant est celui des feux de signalisation, où le rouge est un avertissement, le jaune signifie qu’il faut être attentif et le vert que tout va bien (bien connu de tous en raison des feux de signalisation). L’essentiel ici est que chacun comprenne quelles informations sont communiquées par les couleurs, sans avoir à les demander. Les définitions doivent être claires. S’ils doivent demander, ce n’est pas du management visuel, c’est juste de la décoration.
Partager les normes
Vient ensuite le partage des normes. L’idée ici est de communiquer des informations, de la même manière que ci-dessus, mais dans le cas où quelque chose est fait régulièrement et doit répondre à une certaine norme.
Imaginez que vous travaillez dans le magasin fictif Newzy Shop et que vous êtes chargé de créer une vitrine. Le siège social veut que les vitrines de tous les magasins du pays soient identiques. Il envoie donc des instructions écrites, mais surtout des photos ou des dessins de ce à quoi elles doivent ressembler.
Dans ce cas, une image vaut mille mots.
Intégrer des normes
L’étape logique qui suit le partage des normes est de faire en sorte qu’il soit difficile de s’en écarter. C’est ce que nous faisons dans le management visuel en intégrant les normes. Les exemples au travail peuvent inclure des modèles que vous pouvez utiliser pour créer des documents Microsoft Word ou PowerPoint.
Pour éviter toute anomalie
La dernière catégorie de gestion visuelle peut également être considérée comme des étapes pour éviter les erreurs. Et certaines d’entre elles sont si simples que vous serez surpris de ne pas y avoir pensé. Cette étape vise à empêcher un problème de se produire, plutôt que de se contenter de fournir des informations ou un avertissement sur lesquels une personne doit agir.
Un exemple fantastique est l’enveloppe à fenêtre. Les enveloppes à fenêtre utilisent le nom et l’adresse imprimés sur la lettre elle-même, ce qui empêche que la mauvaise adresse soit écrite à l’extérieur de l’enveloppe. Il est impossible que la lettre parvienne au mauvais destinataire, car il y a une indication visuelle claire de l’identité du destinataire correct, et aucune autre alternative.
Un autre exemple est celui des toilettes des avions : La lumière ne s’allume pas dans la cabine tant que la porte n’a pas été verrouillée, ce qui oblige les utilisateurs à verrouiller la porte et empêche les autres passagers d’ouvrir la porte lorsqu’elle est occupée. Tout cela en empêchant une lumière de s’allumer.
Parfois, les solutions les plus simples sont les meilleures !